jeudi 8 mai 2014

Djibouti : IOG convoqué à la Maison Blanche!



Le dictateur Djiboutien s’est rendu le 05 mai 2014 à la maison blanche suite à une convocation du président Obama, sous les cris des manifestants de l’opposition djiboutienne en Amérique du Nord dont le célèbre écrivain djiboutien, Dr Abdourahman Ali Waberi . Pour une fois, le dictateur djiboutien n’a pas bénéficié  de la protection bien vaillante de la France pour cacher la réalité djiboutienne. Le dictateur a été obligé de passer devant les manifestants venus en nombre pour se rendre à la maison blanche.

A l’intérieur, le président Obama qui n’apprécie guère les dictateurs Africains, lui a réservé un accueil glacial loin du protocole et des honneurs réservés aux hôtes de la maison blanche. Pour le président Obama, l’objectif de cette visite, était ailleurs, remettre au dictateur un avertissement clair et de lui tracer la ligne rouge à ne pas franchir en matière de location du bout de terre où il officie.

Pour passer son message, Obama avait besoin d’un face à face avec le dictateur Djiboutien afin de lui expliquer que l’Amérique ne partagera pas un lieu commun avec des puissances hostiles à son égard. Il faut savoir que l’Amérique est en train d’endiguer la montée en puissance de la chine en positionnant  ses forces dans l’océan pacifique  et dans l’océan indien. D’un autre côté, la Russie et les occidentaux sont en guerre ouverte en Ukraine. Or, cette subtilité échappe au kleptomane djiboutien qui salive à l’idée d’accueillir sur son sol la chine, la Russie et l’Iran, rien que çà à côté des américains, français et autres occidentaux !  

Si le partage de ce bout de territoire n’a pas posé de problème au club occidental (français, japonais, américain, italien, espagnol, allemand etc.…) ce qui a permis au dictateur de se remplir les poches et celles de ses proches ; l’accueil de la chine, de la Russie ou de l’Iran pose un réel problème géostratégique qui n’a pas pesé lourd face à l’appétit pour le dollar chez le dictateur Guelleh.

 Effectivement, les loyers des bases militaires rapportent beaucoup à la kleptocratie djiboutienne, au point que le dictateur est prêt à louer chaque bout du territoire au dépend du peuple djiboutien appauvri. L’extrême pauvreté chez les djiboutiens est passé de 9% à 53,4% selon les chiffres des organismes Onusiennes (OMS, PNUD, HCR etc.) depuis l’ascension au pouvoir du dictateur Guelleh. En réalité, cette pauvreté avoisinerait le 80% d’après les djiboutiens, or le pays brasse des millions de dollars depuis une dizaine d’année. En dehors, des loyers de bases, Djibouti est le port de l’Ethiopie, un pays de 80 millions d’habitants dont la croissance avoisine le 8% par ans et qui pointe à la septième puissance économique de l’Afrique.

L’insécurité alimentaire en république de Djibouti :



Djibouti est également en raison de sa position stratégique, un hub en matière de télécommunication. Il est le seul pays de la façade orientale africaine à être raccordé simultanément aux câbles EASSY, EIG, et SEACOM.

Mais cette richesse ne sert point le peuple djiboutien qui est en contestation croissante depuis la victoire confisquée de l’opposition USN aux élections du 23 février 2013. Le dictateur Guelleh règne en maître absolu à Djibouti, mais,sa maîtrise de la géostratégie mondiale, laisse à désirer, surtout depuis sa sortie hasardeuse au journal « jeu à fric » dont il a déboursé quelques 800 milles euro pour avoir la couverture.  Le contenu de cette interview lui a valu cet avertissement très clair d’Obama et sa convocation à la maison blanche.

Il faut reconnaitre que jusqu’à présent, le dictateur Djiboutien a souvent usé de l’arme du chantage avec la France et il a eu souvent gain cause, mais l’Amérique n’est pas la France peu soucieuse des valeurs démocratiques.

Certaines sources de la maison blanche indiquent qu’Obama a également évoqué avec le dictateur Djiboutien, la crise actuelle et lui a clairement demandé que cette crise soit résolue par la négociation avec l’Opposition USN.  Le dictateur Djiboutien a encore menti en déclarant lors de cet entretien que des négociations étaient en cours avec l’opposition alors qu’elles sont au point mort depuis plusieurs mois.

Il s’agit en effet d’une nouvelle pirouette du dictateur qui à chaque difficulté ou pression extérieur parle des négociations sans donner suite.
A contrario le dictateur use à l’envi la répression et la torture à Djibouti pour faire plier le peuple djiboutien et les leaders démocrates.

Les USA ont clairement affiché leur intention de rester à Djibouti pour longtemps, ce qui exclut dorénavant l’installation des bases chinoises ou russes à Djibouti à moins de se mettre à dos les américains. Guelleh qui croit toujours  être le plus rusé, pourrait choisir d’ignorer cet avertissement pour continuer sa quête aux dollars avec l’installation des bases chinoises , russes ou iraniennes à côté de celles occidentales.
Ceci va accélérer évidemment  sa chute qui a déjà commencé avec la défection du peuple djiboutien. Tel un enfant gâté Guelleh n’a pas de limite et ne comprend que le langage de la fermeté pour s’arrêter. 
Il est fort probable que Guelleh n’ai pas compris la convocation d’Obama, ni l’avertissement et encore moins le message de celui-ci sur la démocratie et la liberté à Djibouti.

Par contre, Obama a bien reçu le message du peuple djiboutien devant la maison blanche. 

Pour Guelleh, l’avenir s’assombrit encore un peu plus avec cette convocation.


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