lundi 27 janvier 2014

Djibouti : L’appareil de l’état djiboutien en décomposition avancée !


Il est de notoriété publique, que l’autorité est une denrée rare dans l’administration djiboutienne, mais cette fois-ci la déchéance atteint des limites. Les conflits ouverts au sein de l’administration impliquant des ministres, des directeurs généraux ou des simples collaborateurs, paralysent une administration déjà moribonde. La décomposition de l’appareil de l’état amène des situations des conflits insolubles débouchant sur des règlements de compte.

Le ministre n’a pas le pouvoir ou la carrure adéquate pour résorber les conflits au sein de son administration.  Le premier ministre, poste symbolique à Djibouti, n’a aucun pouvoir auprès des ministres et ceux-ci ne sont pas mieux lotis auprès de leur directeur général.

En cas de conflit ou mésentente, tout ce petit monde court régler ses divergences  auprès du dictateur Guelleh qui tel un enfant gâteux, s’amuse et apporte son soutien au grès d’humeur ou appartenance tribale à l’un des belligérants, si ce n’est pas à tous les belligérants.

Les rancœurs et les conflits larvés minent dangereusement le fonctionnement d’une administration privée de ses cadres les plus compétents pour des raisons, tribales, ethniques ou par compétence.

A Djibouti, la règle de base est :

-           Accepter le principe du tribalisme pour avoir un boulot.
-            Etre, le moins compétent possible pour y rester.

Toute personne ayant dérangé ou essayé de déranger cette règle immuable à Djibouti, n’est plus dans l’administration pour ne pas dire n’est plus dans le pays.

Le dictateur Guelleh dont la détresse du peuple djiboutien l’amuse au plus haut point de son être, s’invente des jeux pour amuser sa galerie et sa cour  composée des groupies et des obligés !

Le dernier jeu qui fait fureur au « Guelleland » est celui de remplir les prisons et les centres de détention. Les obligés du dictateur, la milice armée (policiers et gendarmes), soutenue par les hôtes du palais de l’injustice, ont l’obligation de remplir les centres de détentions, c’est ainsi que tout citoyen peut se retrouver en détention arbitraire à tout moment.

Inutile de dire que les leaders politiques et les journalistes sont les cibles favorites des obligés du dictateur qui remplissent leur quotas du jeu ignoble de la dictature.

 La machine commence à s’emballer au point de toucher les touristes et les quelques rares hommes d’affaires qui se risquent encore à investir  au "Guellehland". Mais, jusqu’à présent la communauté internationale ferme les yeux aux jeux malsains de l’enfant de « Bet-wali »! 

Tel un enfant, n’ayant pas reçu une réponse ferme, le dictateur Guelleh continuera à tester la communauté internationale et la limite  du supportable du peuple djiboutien !


Djibouti est plus jamais en danger dans les mains de ce dictateur enfant. La communauté internationale, les pays amis, ainsi que les organisations internationales et la société civile djiboutienne doivent hausser le ton face au dictateur pour qu’il comprenne enfin que son jeu ne prend plus ! 

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