dimanche 9 juin 2013

Qui détient le pouvoir à djibouti?

Contrairement au vote massive du peuple djiboutien au changement(USN), le pouvoir est encore dans les mains d'un petit groupe claniste avec à sa tête Ismael Tani qui oeuvre à l'ombre autour du dictateur Guelleh.

Pour la petite histoire, djibouti est célèbre depuis son indépendance aux coups montés, aux naïfs tribalistes qui ne voient pas plus loin que leur bout du nez, et un petit groupe claniste qui a des idées profondément tribaliste et dont le seul objectif est de garder le pouvoir entre leur main.
Ce petit groupe a été installé par le dictateur Gouled l'oncle de l'actuel dictateur qui lui a transmis le pouvoir par héritage comme il n'avait pas de fils ou de fille.

Ce petit groupe a réussi à éliminer un par un, tout individu ou leader qui failli mettre en cause cette mainmise. 
La première victime du "clan" a été le père de l'indépendance AHMED DINI AHMED  "alayou rahmo" à cause de sa volonté d'assumer son rôle de chef du gouvernement qui aurait cantonné le dictateur Gouled à un rôle symbolique!

Le clan a réussi à isoler l'afar DINI au nom du clan somalien et plus particulièrement les issas soudés d'après la propagande du régime. Les afars mis en minorités par le clan somalie ont subi les foudres du régime, certains issas ou samaroons  qui n'ont pas accepté ce dérive du régime sont à leur tour chassés du cercle du pouvoir ou isolés un par un, certains sont mêmes obligés de s'expatrier  comme Dr RABILEH!

Les issas fourlabeh qui "se considèrent" comme les afars les  peuples autochtones de djibouti sont les cibles du régime qui veut repeupler djibouti à sa convenance. Le premier a avoir réagi ce changement de population était l'ancien ministre de l'intérieur Idriss Farah Abaneh qui est mort dans des circonstances encore restées floues à nos jours vue qu'il n'y a jamais eu d'enquête sur sa mort.

Les coups tordus et les morts suspects sont devenus monnaies courantes à djibouti  tels que CHEICKO, ELABEH ou même DINI. Le plus célèbre coup tordu du régime reste celui dont le dictateur gouled a réussi pour couronner son neveu qui était loin des appareils politiques, même s'il avait le pouvoir sécuritaire (patron de sds, le puissant service secret de djibouti).

Ce jour là, Gouled avait du mal à cacher son satisfecit en déclarant devant le média du pays: RTD: "Je viens de réaliser le plus grand projet de notre vie depuis l'indépendance : en couronnant IOG, j'avertis tout le monde , nous venons de le couronner et nous allons rester à ses côtés pour préserver le pouvoir".  Certains djiboutiens n'avaient pas saisi le message, mais gouled venait d'affirmer devant le peuple djibouti que depuis le premier jour de l'indépendance, gouled et le clan avait le projet de créer une dynastie(monarchie) claniste en mettant IOG à la tête du pays après gouled!

En réalité, iog était à la tête du "clan" depuis l’indépendance, après son "élection", non plutôt son couronnement, le clan a un nouveau chef  TANI, mais un homme semblait lui disputait cette place: le frère de la première Dame : Mr Mahamoud Haid!. A côté, du clan tribale d'iog, il y avait un autre clan tribale aussi autour de la premier dame et de son frère!  Après la disparition de Mahamoud haid, le clan de la première dame semble avoir disparu, même si l'absence de leila trableski devant les écrans ne veut pas dire qu'elle ne tire pas les ficelles en coulisse, mais la réalité est là, le pouvoir est de nouveau aux mains du vieux clan tribale constitué par gouled!

Le clan manie à merveilles le clanisme et le tribalisme. Il maitrise l'armée, la police et le puissant service secret entièrement aux mains du clan. Le clan maitrise également, les médias réseaux: comme facebook ou twitter: avec djib24! Le clan trouve toujours des créatures sans morale, ni compétence qui se vouent à la dévotion du clan corps et âme!

Hier, c'était l'ancien général: hacin Habeh comme le bras armé, Gabayoo ou Moumin Bahdon pour le symbole politique, aujourd'hui, il y a le colonel Ali Abdi  pour le bras armé et Ilyas Moussa Dawaleh pour le symbole politique, mais ceux-ci suivrons le chemin de leurs illustres ainés "cireurs de pompes de la dictature!".

Le clan a déjà le dauphin d'iog en cas celui-ci sentira que son temps est fini pour servir au clan!.

Pour l'instant, le clan est confronté à une ovni (USN) qu'il n'avait pas prévu. Pourtant, le régime avait tout prévu, la mise à l'ombre de l'actif  DAF qui pouvait à la longue convaincre les occidentaux et mettre en danger l'espace de repos(l'europe) du clan et pouvait réveiller la diaspora partagée entre peur et aspirations démocratiques.

Il fallait le convaincre avec des garantis mirobolants de démocratie et de liberté d'action pour le ramener au trou (pays). Le ton était donné dès son arrivé à l'aéroport même dans un pays en deuil, le clan était en action.

Le clan n'avait pas prévu la popularité de DAF à djibouti, et surtout l'alliage avec les oulémas et une jeunesse au bord du désespoir social et politique.  DAF, devient plus dangereux même en prison, le clan improvise pour la premier fois de son histoire et les scénarios de liquidations se succèdent, mais pas de résultats probants! Pour les oulémas, la sentence était plus simple: les mettre à l'ombre, vue que l'occident a un problème avec l'islam, il fallait juste coller sur leur dos l'étiquette intégriste.

Pour le cas de DAF, apparemment plus compliqué à gérer, le clan  use à volonté l'intimidation, la préparation des scénarios macabres, des séances sorcelleries, mais oublie un fait important: "on meurt que si allah en a décidé! ".

Le clan envoie des messages d'intimidations via des sous-mains ou à travers sa radio mille colline "djib24", mais DAF, homme de principe et croyant seul allah, n'a rien à faire des intimidations.

 
D'un autre côté, le clan est en total décalage de l'évolution de la société djiboutienne sur la question tribale et les coups du clan portent désormais la signature de celui-ci.

L'acharnement et harcèlement dont DAF est victime, portent clairement la signature du clan et engagent la responsabilité de celui-ci en cas de dérive plus grave.


Le régime étant, en totale panique chronique à chaque évocation du nom de DAF, la question est de savoir jusqu'à où ira le clan?

Le régime et son clan se mettent eux-mêmes dans la ligne de mire sur la situation de DAF en ayant placé celui-ci sous-contrôle judiciaire(ce qui les obligent à garantir entièrement sa sécurité).

L'autre problème que le clan avait du gérer est le cas de Boreh! le seul riche qui s'est extrait de l'emprise du clan sans qu'il soit totalement ruiné!

Mais, le clan avait imaginé un plan sans faille: lui coller des procès un peu partout dans le monde.
Le clan vient de subir un retentissant échec à Londres!

Encore Londres, on dirait le waterlo du régime(clan) djiboutien!!! 
   

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